Les mots surlignés font l'objet d'une note
1Monseigneur, je vous ay bien voullu advertir que depuis quatre
2jours, le plus jeune des Rossetz est tumbé malade et au second
3jour je recogneux que c’estoyt la pettite vérolle et du mesme jour
4l’ay mis chez une garde, craignant que les autres ne
5la prinsent de luy. Encores ne suis-je hors de crainte. Ce sera
6ce qu’il plarra à Dieu. Je fairei mon debvoir en toute chosse. Pour le
7présent tout se porte bien et mesment monsieur de Gargas. J’espère que
8le malade se portera bien dans peu de temps puis que la vérolle
9est sortie. Je vous en porrei mieux asseurer par monsieur de La Coste
10qui me dit au soyr qu’il despartiroyt dans quatre ou cinq jours
11pour s’en aller en Daulphiné ; à tant vous présenterey mes très humbles
12recommandations, priant Dieu,
13Monseigneur, vous donner en parfaicte santé, très longue et
14très heureusse vie. De Paris, ce XXIe jullet 1572.
15Votre très humble et obéissant
16serviteur
17Jehan Besson